Poker

Quelques semaines plus tôt, des rumeurs circulaient sur la cessation d’activité de Playtech au Canada, aux Pays-Bas et en Finlande. Aux dernières nouvelles, le développeur de logiciels de jeux en ligne a confirmé que la cessation ne touchera que les Pays-Bas et la Finlande et que le marché canadien pourra continuer à bénéficier des produits de Playtech. La vraie raison de cette cessation d’activité dans ces deux pays n’a pas été divulguée mais tout laisse à croire que cela a une relation avec les réglementations locales. Ainsi, Playtech a pu continuer à fournir ses produits sur le territoire canadien étant donné que les jeux proposés dont la licence a été délivrée par des commissions de jeu authentiques comme celles de l’île de Man sont conformes à la loi canadienne sur le jeu d’argent et de hasard.

playtech

Titan Poker, Vegas Red et Europa Casino, des marques de casino, de poker et de paris sportifs qui font tous partie du programme d’affiliation en Europe de Playtech, connu sous l’enseigne Europartners, sont tous concernés par ce retrait du marché finlandais et néerlandais. Il va sans dire que le retrait de Playtech aura un impact auprès des joueurs en ligne dans ces pays sur le choix devenu restreint des sites de jeu. Le retrait de Playtech est aussi d’une autre manière lié au marché européen qui est déjà à son apogée. La saturation du marché du jeu en ligne amène les développeurs de logiciels de jeux à percer d’autres marchés notamment celui de l’Asie qui est actuellement en pleine expansion.

Au bout de seulement un an d’existence, Bank of Poker est parvenu à se faire désirer auprès des géants de l’internet français. Fondée en 2012, cette salle de poker en ligne ambitionne aujourd’hui d’étendre ses activités à l’étranger. Et dans son appel à investissement, Bank of Poker a pu compter sur le soutien financier des grandes figures du web comme Xavier Niel, fondateur de Free ou encore de Clément Benoit, Jacques Antoine Granjon, Jean David Blanc, Jeremie Berrebi, tous fondateur de plusieurs sites de renom comme Allociné, Resto-in, Kima ou Vente Privée. Même si le montant de la cagnotte n’a pas encore annoncé, cette levée de fonds permettra au site de poker en ligne pour son développement à l’international.

Bank of Poker

Bank of Poker est une plateforme de poker du modèle free to play, mais propose des récompenses en argent réel lors des tournois. Pour chaque tournoi, la salle dit réunir jusqu’à 5 000 participants. Fondé sur le concept de partage des revenus publicitaires, ce site de poker en ligne va jusqu’à distribuer 1.000 euros de dotation aux meilleurs joueurs. Cette levée de fonds va ainsi aider l’entreprise à renforcer ses commerciaux et son équipe du département marketing. Le développement de nouveaux jeux gratuits encore plus attractifs est aussi au programme. Julien Dupé, et Benjamin Cayard, co-fondateurs du site, ont aussi déclaré qu’une partie de cet investissement va leur servir à l’achat d’autres sociétés permettant à la plateforme d’optimiser sa place sur le marché français. À l’heure qu’il est, la jeune startup compte près de 100.000 utilisateurs en France et pas moins de 40.000 fans sur Facebook et un peu plus de 300 000 euros de gains distribués depuis son lancement.

Le Groupe Partouche a annoncé mercredi qu’il fermera définitivement son site de poker en ligne suite à un manque de rentabilité sur le marché français. L’annonce a été faite par Patrik Partouche lui-même depuis son compte Facebook et a été confirmée par un communiqué officiel sur le site internet Partouche.fr. Le Groupe Partouche a marqué le monde du poker en ligne en France et à travers l’Europe en étant le premier operateur à ouvrir une salle de poker en .com puis en .fr. Mais faute de rentabilité, le groupe est dans l’obligation de tirer un trait sur le poker en ligne. Cette décision était prévisible pour certains observateurs car la cession d’activité poker en ligne de l’exploitant français de casinos fait suite au retrait du poker dans ses casinos terrestres depuis septembre. Après trois ans de service pour les joueurs et les communautés du poker en ligne, le Groupe Partouche met en suspens le sort du poker en ligne.

partouche.fr

La « fermeture définitive » du Partouche.fr prendra effet à partir du 17 Juin 2013 mais la salle reste cependant ouverte jusqu’à la dite date. Néanmoins, le groupe invite les membres à rejoindre MyPok.fr pour continuer à jouer dans l’Univers Partouche. Par ailleurs, le programme de fidélité ViPP cessera le 1er Juin 2013 et les joueurs devront utiliser leurs Points de Fidélité (ePP) dans la boutique. Il leur convient de débloquer les Bonus et utiliser tous les Tickets avant cette date de fermeture.

Selon les derniers résultats émanant du groupe Winamax, le site s’est félicité d’avoir atteint plus que ses objectifs sur les jeux avec un produit brut de 40 M€ sur les jeux en 2010 et une part de marché de plus de 30% depuis l’ouverture du marché des jeux en ligne français.

Entièrement satisfait de son produit brut en 2010, malgré un investissement de 30 M€ auquel il a pu acquérir une part importante sur le marché français du poker en ligne, Winamax affirme avoir atteint plus que son objectif depuis la régulation du site. En effet, Winamax prévoit toujours un budget assez serré qui lui permettra de connaître une légère avance sur son business plan pour atteindre encore un meilleur équilibre financier durant 2012. Selon Canel Frichet, la directrice générale de Winamax, ce site de poker en ligne français devrait encore enregistrer une nette amélioration de cette croissance en 2012, malgré la taxation qui a fortement touché cette filiale française.

Avec le régime TVA qui est impliqué sur les sociétés de jeux en ligne basées en France et qui engendre inévitablement des distorsions de concurrence par rapport aux autres opérateurs des pays de l’Union Européenne, Canel Frichet a tout de même précisé que Winamax restera toujours fidèle à sa stratégie et ne quittera pas la France afin de rester plus proche de ses clients. Et en ce qui concerne les comptes des joueurs enregistré sur Winamax, ils sont entièrement sécurisés au sein de plusieurs établissements bancaires français de premier ordre. A titre d’information, cette année, Winamax vient de s’octroyer le titre de meilleure salle française de poker en ligne aux EGAR Awards alors qu’il se place déjà numéro 2 dans le secteur des jeux en ligne en France derrière PokerStars.

En attendant la révision des cadres réglementaires sur le marché des jeux en ligne au Danemark et en Espagne, Bwin party envisage déjà de lancer des offres de poker, de paris sportifs et de casino en ligne dans ces deux régions. Cependant, le groupe affiche tout de même un certain pessimisme sur ce projet qui dépend en grande partie de la décision des Ministres présidents du Traité Inter-État qui se déroulera dans les prochains jours en Allemagne.

La région du Schleswig-Holstein a approuvé son projet de loi concernant les jeux en ligne et permettra aux opérateurs agréés de proposer des paris en ligne, des paris sportifs, du poker ainsi que de nombreux jeux de casino en ligne, à l’exception du baccarat, du blackjack et de la roulette, avec une taxation de 20% sur leur revenu brut. Toutefois, une telle législation considérée de très ouverte n’est cependant pas acceptée par les autres Länder. Cependant, le Traité Inter-État qui est encore en vigueur en Allemagne et qui interdit les jeux en ligne expirera dès la fin de cette année. Ainsi, les opérateurs de jeu en ligne espèrent une nouvelle décision de la part des Ministres.

En effet, l’Allemagne enregistre à lui seul près de 30% des activités de Bwin Party et espère que les Länder apporteront de nouvelles modifications sur leur projet de loi interdisant toute autre forme de pari en ligne en dehors des paris sportifs. Par ailleurs, le groupe rappelle que la régulation des jeux en ligne sur ce secteur doit être faite et doit respecter les principes du droit des autres États européens qui permettent à de nombreux opérateurs agréés de lutter contre les offres illégales et le marché noir.

Les agréments de poker, de pari sportif et hippique en ligne d’Unibet viennent d’être abrogés par l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne. Désormais, ces licences appartiendront à Eurosportbet. Suite à cette décision prise par le régulateur français, le groupe Eurosportbet pourra désormais proposer également des paris et jeux en ligne via le nom de domaine Unibet.fr. Cette reprise d’Eurosportbet par le groupe suédois entraîne aussi le transfert de la marque à partir du nom de domaine Unibet.fr. Par ailleurs, l’agrément d’Intralot France pour ses paris sportifs a aussi été abrogé par l’ARJEL suite à la déclaration de cette filiale française du groupe du même nom de ne plus vouloir continuer ses opérations sur le marché français.

Dans un tel transfert de licence ou dans tout nouvel octroi d’agrément, pour permettre à ces nouvelles entreprises de lancer leurs activités dans les paris et jeux en ligne, l’ARJEL octroie aux opérateurs agréés un délai de un an. Au cas où ce délai est passé et que les opérateurs n’ont pas encore commencé leurs activités dans le secteur, l’ARJEL se réserve le droit d’annuler ces autorisations. Toutefois, l’ARJEL offre au groupe Unibet.fr la possibilité de limiter et de faciliter la constitution des nouveaux dossiers de demande d’agrément. Ainsi, chaque nouvelle demande qui sera présentée ne peut y avoir effet que sur une sollicitation de confirmation de l’initial agrément durant la durée qui reste à courir et ce, dans les conditions qui ont conduit à sa délivrance.

Derrière les États-Unis, l’Ontario est une région qui enregistre actuellement un grand boom de ses jeux de chance et de hasard. L’Ontario Lottery and Gaming Corporation (OLG) tire d’ailleurs u grand profit de ses nombreuses activités dans la loterie, les casinos et les salles de bingo et machines à sous. Depuis l’année dernière, l’OLG a eu l’intention de se lancer dans les jeux en ligne car les statistiques ont montré que les habitants de cette région commencent à s’intéresser de plus en plus sur les sites offshores.

L’OLG estime déjà que le marché des jeux en ligne rapportera entre 425 millions $ US et 450 millions $ US et que ces valeurs pourraient croitre significativement dans les cinq années à venir. Ceci s’explique par l’expansion d’internet mais aussi par la confiance des consommateurs face aux transactions en ligne ainsi que par l’acceptation de plus en plus croissante des jeux en ligne par la population de cette région. De plus, les banques canadiennes jouent également un rôle important dans ce projet car la plupart d’entre elles s’ouvrent actuellement dans les transactions financières sur les jeux en ligne. De ce fait, l’OLG prévoit de se lancer dans l’offre de produits comme le poker, les paris sportifs, le bingo en ligne ainsi qu’une expansion de tous ses produits de casino en ligne à travers une offre sur mobile.

Cet appel d’offre devrait voir concourir de nombreuses sociétés reconnues pour leur service en ligne dont Gtech, OpenBet, Intralot, Bwin.Party, Dragonfish, SciPlay et Camelot. Par ailleurs certains fournisseurs de jeux en dur comme Bally et IGT sont également attendus dans cette course.

Les 10 ans de Pokerstars se démarqueront de ses autres anniversaires passés par l’ouverture de son blog intitulé Corporate. L’objectif de ce blog est d’informer la clientèle sur le projet de développement de l’entreprise dans les prochaines années à venir. Les thèmes ainsi traités concernent la réglementation du poker en ligne et la sécurisation des joueurs et de leur compte.

Eric Hollreiser, le directeur de la communication corporative de Pokerstars se trouve à la tête de ce projet. Le but est en effet de peaufiner l’image institutionnelle du groupe. La création de ce nouveau blog permet sûrement aux clients d’en savoir davantage sur l’évolution de Pokerstars ainsi que sur ses projets. Selon le directeur de la communication, Pokerstars exerce une stratégie efficace dans la gestion des comptes des joueurs, une précaution qui leur permet d’éviter le genre d’incident qui s’est produit avec Full Tilt.

La réussite de ces dix premières années est due surtout au sens du dévouement dont toute l’équipe a fait preuve. Selon les dires de ce professionnel en communication, durant toutes ses années d’existence, Pokerstars a toujours été à l’écoute de ses joueurs, et il n’a jamais cessé de chercher des choses innovantes afin de satisfaire ses clients. Tout cela lui a permis de décrocher le titre de leader mondial en poker.

Le plus gros tournoi en ligne jamais connu du public s’est déroulé ce weekend sur Pokerstars. Environ 200 000 joueurs ont disputé le prizepool garanti de 250 000 dollars. A savoir que celui qui a battu le record du plus gros championnat en ligne était encore Pokerstars, c’était en 2009. A ce moment là, 149 196 joueurs ont participé à ce tournoi.

Suite à la suspension de la licence de Full Tilt Poker et à sa révocation, un comité indépendant de revue a été établi par l’AGCC ou Alderney Gambling Control Commission afin d’analyser les actions qui ont mené à cette décision.

Cette enquête proposée par le régulateur de cet ex-deuxième puissance mondiale du poker en ligne a été établie afin de renforcer la transparence des missions de l’Alderney Gambling Control Commission et sera menée par l’ancien président de l’AGCC du Royaume-Uni en la personne de Peter Dean.

Selon la déclaration de André Wilsenach, l’actuel directeur exécutif de cette commission de régulation, cette tâche a été instaurée aussitôt que l’AGCC a remarqué quelques irrégularités sur l’intégrité de Full Tilt Poker dans ses opérations mais aussi sur ses manières de s’acquitter des obligations statuaires de l’AGCC. Il pense également que l’AGCC a toujours agit de manière équitable et appropriée. Si ces enquêtes ont été entreprises, c’est non seulement suite à une évaluation interne de la commission mais aussi parce que certaines rumeurs les ont poussées à agir de la sorte. Ainsi, ce serait dans l’intérêt des joueurs mais aussi des titulaires d’agréments ainsi que l’AGCC si un comité indépendant a été commandité pour faire cet audit et pour publier les résultats.

Actuellement, Full Tilt Poker ainsi que tous les titulaires d’agréments sont tous dans l’attente de ce rapport prévu sortir en mars 2012. Cela n’empĉhe tout de même pas Full Tilt Poker de poursuivre ses activités jusqu’à la décision finale d’un tribunal qui tranchera sur son sort.

Thomas Winter va quitter le groupe Betclic BEG. Cette nouvelle est la suite logique des choses depuis que Ignacio Martos a pris les rennes du pouvoir en tant que PDG depuis septembre 2011. Pour donner un nouveau souffle au groupe, les dirigeants ont dû séparer celui-ci en trois régions.

Thomas Winter a laissé sa place à Marc Guigo qui n’est autre que l’actuel directeur marketing de Betclic. Les nouveaux dirigeants de Betclic Everest Group comme Ignacio Martos sont les principaux instigateurs des licenciements qui ont frappés la partie française.

Pour la zone Europe du Sud de Betclic laquelle a en son sein l’Espagne, le Portugal, l’Italie, et la Grèce, elle sera désormais entre les mains de Ricardo Domingues qui était en charge de la partie ibérique et Amérique du Sud auparavant. Par contre, c’est Thomas Mazur qui va diriger la zone Europe de l’Est, l’Allemagne, les Pays Bas et les pays scandinaves. Ces hommes auront pour tache la gestion, l’administration quotidienne de ces zones géographiques . Quant aux services clients, ils seront repartis à travers les zones où Betclic a une antenne. Les activités sensibles tels les risques, les fraudes et le trading sont épargnées et seront centralisés à Malte.

Par ailleurs, Betclic a renoncé à faire des demandes de licences en Espagne jusqu’en l’été 2012 bien qu’il avait au début fait des projections sur d’énormes investissements technologiques. Comme résultat, Betclic va perdre près de 20% de ses revenus. Lors d’un entretien, M Martins a nié que le groupe Betclic a connu une perte de 50 millions d’euros lors de l’année 2010-2011. Elle correspond à des coûts d’acquisition en plus des montants relatifs au procès qui touche Everest Gaming aux USA. Selon toujours cet homme, l’EBITDA de Betclic Everest sera négatif avec un montant qui va permettre au groupe de remonter la pente.